Dans le cadre de son tour de France des régions, le Secrétaire National du Parti Communiste Français était de passage à Manosque mercredi 28 janvier.
Avant de partir dans le Vaucluse dans l'après-midi, Pierre Laurent, Secrétaire National du Parti Communiste Français (PCF) était de passage mercredi 28 janvier dans la matinée à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence). Dans les locaux manosquins du parti place Marcel-Pagnol, il s'est entretenu avec les élus bas-alpins du PCF, on peut citer la conseillère régionale Martine Carriol, le conseiller général Yannick Philipponneau ou encore le conseiller municipal de Manosque Jean-François Pellarrey. Ce dernier a pu lui exposer son combat en tant que président du Collectif pour une Réa, mouvement qui milite depuis plusieurs années pour l'installation d'un service de réanimation au centre hospitalier de Manosque.
Pierre Laurent a longuement commenté l'actualité politique du moment, notamment la victoire en Grèce dimanche du parti d'extrême gauche Syriza, et de son leader Alexis Tsipras. "C'est un espoir et une leçon pour toute l'Europe. La Grèce a été depuis plusieurs années le cobaye de l'Europe, on y testait ce qui se faisait de pire dans la politique européenne. Syriza va maintenant travailler au redressement du pays en sortant de l'austérité, cela donne des idées, faisons la même chose".
Autre sujet évoqué par Pierre Laurent, les contours de la loi Macron : "Il y a une hypocrisie autour de cette loi, qui ne créera pas d'emplois. Au contraire on va encore tirer sur la corde. Nous sommes à un moment charnière, il faut changer de logique et sortir de l'austérité pour construire une politique de solidarité".
A deux mois des Départementales, le secrétaire national du PCF est également revenu sur les enjeux du scrutin : "il y a un gros risque d'abstention, le département est pourtant un échelon très important de la solidarité. Il ne faut pas laisser la droite reprendre le pouvoir." Avant de conclure en critiquant la réforme territoriale : "Elle rompt pour la première fois la logique de la décentralisation. Le flou total sur l'avenir des départements met tout le pays en insécurité. Tous les projets d'investissement sont bloqués".
